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Dernière mise à jour : 4 juil.






1. Qu’est-ce qu’une fraude au virement ou faux RIB ?

L’escroquerie au virement ou arnaque au faux RIB a pour objectif de tromper la victime, en usurpant l’identité d’un créancier avec lequel elle est en relation (artisan, notaire, avocat, propriétaire/bailleur…), afin de lui faire réaliser un virement vers un compte bancaire détenu par un escroc.

Ce type d’escroquerie est souvent consécutif au piratage d’un compte de messagerie (mail). Il peut s’agir du compte mail du créancier avec lequel la victime est en relation ou bien de celui de la victime dont l’escroc aura pris le contrôle.

En pratique, l’escroc va identifier une transaction imminente ou récurrente entre le créancier et la victime. En usurpant l’identité du créancier, il va alors adresser un message à la victime lui demandant de réaliser le paiement par virement. En général, l’escroc aura joint à son message une facture avec un RIB falsifié contenant les coordonnées d’un compte bancaire qu’il détient pour dérober le montant du virement.


2. Comment se protéger d’une fraude au virement ou faux RIB ?

      

Contactez directement votre créancier pour toute demande de virement sur un nouveau RIB reçu par message. Si vous recevez un message vous demandant le règlement d’un impayé par virement sur un RIB que vous n’avez jamais utilisé, appelez votre créancier sur son numéro habituel pour lui faire confirmer le message et les coordonnées du RIB reçus.

Méfiez vous des messages qui vous incitent à communiquer votre mot de passe de messagerie.

Vérifiez qu’ils ne vous amènent pas sur un site frauduleux pour vous le dérober. Tous nos conseils pour vous prémunir de l’hameçonnage (phishing).

Utilisez des mots de passe différents et complexes

pour chaque site et application que vous utilisez. Activez la double authentification quand elle est disponible. Tous nos conseils pour bien gérer vos mots de passe.

Appliquez de manière régulière et systématique les mises à jour de sécurité

du système, des applications et des logiciels installés sur vos appareils. Tous nos conseils pour bien gérer vos mises à jour.

N’installez des applications ou logiciels que depuis les sites ou magasins officiels

au risque de télécharger une version infectée par un virus.

Utilisez un antivirus

pour vous protéger des virus qui pourraient dérober vos mots de passe.


3. Que faire si vous êtes victime d’une fraude au virement ou faux RIB ?

  1. Alertez immédiatement votre banque de l’opération frauduleuse pour tenter de suspendre le virement si celui-ci n’est pas encore effectué. Dans le cas contraire, demandez le retour des fonds. Votre banque pourra exiger une copie de votre dépôt de plainte pour instruire votre demande.

  2. Alertez au plus vite le créancier dont l’identité a été usurpée. Dans le cas de la réception d’une fausse facture avec l’usurpation de l’identité d’un créancier, il est possible que l’un de ses comptes de messagerie ait été piraté. En l’informant, il pourra être à même de prendre les mesures nécessaires (dépôt de plainte, changement de mot de passe, alerte de ses clients…).

  3. Conservez les preuves, notamment les messages reçus (mails…), les relevés de comptes, les factures ou toute autre information qui pourront vous servir pour signaler les faits. Ces éléments pourront constituer des preuves à valeur juridique en cas de procédures ultérieures.

  4. Vérifiez les paramètres de votre messagerie. Assurez vous de l’absence de redirection ou de règles de filtrage et, si vous en identifiez, faites des photos ou des captures d’écran avant de les supprimer.

  5. Changez immédiatement votre mot de passe. Si l’escroquerie a pu être réalisée suite au piratage de votre messagerie, modifiez immédiatement votre mot de passe et choisissez en un solide. Tous nos conseils pour faire face à un piratage de messagerie.

  6. Déposez plainte. En parallèle des démarches auprès de votre établissement bancaire, déposez plainte au commissariat de police ou à la brigade de gendarmerie ou encore par écrit au procureur de la République du tribunal judiciaire dont vous dépendez en fournissant toutes les preuves en votre possession. Le dépôt de plainte doit intervenir dans les plus brefs délais suite à l’identification de l’escroquerie.


Vous pouvez être accompagné gratuitement dans cette démarche par une association de France Victimes au 116 006 (appel et service gratuits), numéro d’aide aux victimes du ministère de la Justice. Service ouvert 7 jours sur 7 de 9h à 19h.


4. Fraude au virement, que dit la loi ?


En fonction du cas d’espèce, les infractions suivantes peuvent être retenues :

• Escroquerie (article 313-1 du Code pénal) : l’escroquerie est le fait, soit par l’usage d’un faux nom ou d’une fausse qualité, soit par l’abus d’une qualité vraie, soit par l’emploi de manœuvres frauduleuses, de tromper une personne physique ou morale et de la déterminer ainsi, à son préjudice ou au préjudice d’un tiers, à remettre des fonds, des valeurs ou un bien quelconque, à fournir un service ou à consentir un acte opérant obligation ou décharge. L’escroquerie est punie de cinq ans d’emprisonnement et de 375 000 euros d’amende.

Si l’escroquerie a pu être réalisée par le piratage de la messagerie (mail) de la victime :

• Accès frauduleux à un système de traitement automatisé de données (article 323-1 du Code pénal) : le fait d’accéder ou de se maintenir, frauduleusement, dans tout ou partie d’un système de traitement automatisé de données est passible de trois ans d’emprisonnement et de 100 000 euros d’amende. Lorsqu’il en est résulté soit la suppression ou la modification de données contenues dans le système, soit une altération du fonctionnement de ce système, la peine encourue est de cinq ans d’emprisonnement et de 150 000 euros.

• Atteinte au secret des correspondances (article 226-15 du Code pénal) : infraction passible d’une peine d’emprisonnement d’un an et de 45 000 euros d’amende.

Dernière mise à jour : 4 juil.

 



Le gouvernement propose un module de formation gratuit nommé SensCyber afin de mieux former vos salariés face aux risques de cyber attaques.

 



Dans un contexte où le nombre de cybers attaques se multiplie, le gouvernement souhaite mette à la disposition des chefs d’entreprises toutes les clés.

 

Cette formation se compose de 3 modules, Comprendre – Agir – Transmettre. Il s’agit d’une formation ludique sous forme de mini quizz.


Pour en savoir plus : Cyberattaques


Pour avoir accès à la formation gratuite : SensCyber





Dernière mise à jour : 4 juil.


L'aide « gaz et électricité » au profit des entreprises de taille intermédiaire grandes consommatrices d'énergie se poursuit pour l'année 2024. Elle vise à compenser la hausse des prix de l'électricité. Toutefois, les conditions à remplir sont nombreuses.

 Décret 2024-251 du 22 mars 2024, JO du 23, texte 3

 

Un soutien des entreprises face à la crise énergétique

 

Les périodes éligibles pour l'année 2024

 

L'aide « gaz et électricité » de l'année 2024 s'étend sur quatre périodes trimestrielles dites « périodes éligibles »

 

- janvier, février et mars 2024 ;

- avril, mai et juin 2024 ;

- juillet, août et septembre 2024 ;

- octobre, novembre et décembre 2024.

 

L'aide peut être demandée au titre de chaque période éligible ou sur un ou plusieurs mois calendaires. Les critères d’éligibilité, les justificatifs à fournir ainsi que le montant de l'aide sont alors appréciés selon la périodicité de la demande choisie par l'entreprise.

 

Les bénéficiaires de l'aide sont :

 

Les entreprises de taille intermédiaire

Sont éligibles à l'aide « gaz et électricité » les entreprises de taille intermédiaire, soit celles qui enregistrent un total du bilan inférieur à 2 milliards d'euros ou un chiffre d'affaires inférieur à 1,5 milliard d'euros ; et emploient moins de 5 000 personnes. Si l'entreprise appartient à un groupe, ces seuils s'entendent au niveau du groupe.

 

Non cumul avec l'amortisseur d'électricité

Sont exclues du bénéfice de l'aide « gaz et électricité » au titre de l'année 2024 les très petites entreprises et les petites et moyennes entreprises éligibles à l'amortisseur d’électricité pour l'année 2024

 

Associations

Pour la détermination du chiffre d'affaires ou des recettes nettes des associations, il n'est pas tenu compte des dons et subventions qu'elles perçoivent

 

Les conditions sont :

 

De façon classique, les entreprises doivent pour prétendre à l'aide « gaz et électricité :

- avoir été créées au plus tard le 30 juin 2023 ;

- être domiciliées fiscalement en France ;

- ne pas faire l'objet d'une procédure collective ;

- avoir signé ou renouvelé un contrat de fourniture d'électricité au titre de l'année 2024 avant le 30 juin 2023 ;

- être à jour au 30 septembre 2023 des obligations fiscales et sociales, sauf celles inférieures ou égales à 1 500 €, celles couvertes par un plan de règlement et celles qui font l'objet, au 1 janvier 2024, d'un contentieux pour lequel une décision définitive n'est pas intervenue ; ne pas faire l'objet de sanctions adoptées par l'Union européenne, ni faire partie des entités ciblées ou instituant ces sanctions dans la mesure où l'aide porterait atteinte aux objectifs escomptés.

 

Les associations, pour bénéficier de l'aide « gaz et électricité », les associations doivent être assujetties aux impôts commerciaux ou employer au moins un salarié

 

Les entreprises exclues sont celles exerçant à titre principal une activité dans le secteur de l'énergie, ainsi que les établissements financiers ou de crédit ne sont pas éligibles à l'aide « gaz et électricité »

 

Une consommation importante en volumes d'énergie

 

Peuvent obtenir l'aide « gaz et électricité » les entreprises dont les dépenses d'énergie représentent sur la période éligible (ou le mois considéré) au moins 3 % du chiffre d'affaires réalisé sur les mêmes mois (ou sur le même mois) de la période de référence au moins 3 % du chiffre d'affaires trimestriel (ou mensuel) moyen de la période de référence.

 

Dépenses d'énergie

Les dépenses d'énergie prises en compte sont les dépenses de gaz naturel, d’électricité, de chaleur ou de froid produits à partir de gaz naturel ou d'électricité, à l'exclusion de tout autre produit énergétique. Ces dépenses incluent toutes taxes, excepté la TVA déductible.

 

Période de référence

Les dépenses d'énergie sont appréciées sur le montant du chiffre d'affaires réalisé par l'entreprise pendant une période dite de référence. La période de référence est déterminée en fonction de la date de création de l'entreprise, comme indiqué dans le tableau ci-dessous.


Date de création de l'entreprise             

Période de référence

au plus tard le 31 décembre 2020    

du 1er janvier 2021 au 31 décembre 2021

du 1er janvier 2021 au 31 décembre 2021

 du 1er janvier 2022 au 31 décembre 2022

 du 1er janvier 2022 au 31 décembre 2022

u 1er janvier 2023 au 31 décembre 2023

entre le 1er janvier 2023 et le 30 juin 2023 

du 1er juillet 2023 au 31 décembre 2023


Coût élevé de l'électricité

En outre, l'aide « gaz et électricité » bénéficie aux entreprises qui ont payé sur au moins un des mois de la période éligible un prix unitaire d'électricité supérieur ou égal à 300 €/MWh.

 

Une baisse de ressources

L'excédent brut d'exploitation de l'entreprise réalisé au cours de la période éligible (ou du mois considéré) doit être soit négatif, soit inférieur à l'EBE constaté sur les mêmes mois (ou sur le même mois) de la période de référence ou l'EBE trimestriel (ou mensuel) moyen de la période de référence.

 

Option irrévocable

Le choix retenu par l'entreprise pour calculer son EBE sur la période de référence ne peut pas être modifié lors d'une nouvelle demande pour les périodes éligibles suivantes (ou le mois considéré suivant).

 

Le montant de l'aide

 

Calcul du montant

Le montant de l'aide « gaz et électricité » correspond à 50 % du total des coûts éligibles de la période. Les coûts éligibles au titre d'un mois calendaire sont égaux au produit entre d'une part, la différence entre le prix unitaire de l'électricité et 300 €/MWh et, d'autre part, le volume d'électricité consommé pendant le mois considéré. Si le résultat est négatif, il est porté à zéro.

 

Les plafonds de l'aide

 

Plafond basé sur l'EBE

Le montant de l'aide peut être minoré de manière à ce que la subvention octroyée ne dépasse pas la différence entre l'EBE de la période de référence, si ce nombre est positif, et l'EBE de la période éligible ; l'opposé mathématique de l'EBE de la période éligible, si l'EBE de la période de référence est négatif.

 

EXEMPLES

1.Une entreprise peut prétendre à une aide « gaz et électricité » pour un montant de 3 000 €. Son EBE sur la périodede référence s'élève à 5 000 € et son EBE sur la période éligible à 1 000 €.

L'aide ne doit pas dépasser : (5 000 – 1 000) = 4 000.

Ici, le plafond n'est pas atteint.

2. Une entreprise peut prétendre à une aide « gaz et électricité » pour un montant de 6 000 €. Son EBE sur la période de référence s'élève à – 1 000 € et son EBE sur la période éligible à – 5 000 €.

L'aide ne doit pas dépasser : 5 000 € (soit l'opposé mathématique de l'EBE de la période éligible)

Ici, le plafond est atteint, le montant de l'aide est alors réduit à 5 000 €.

 

Plafond global

L'aide est soumise aux plafonds fixés au niveau européen liés à la guerre en Ukraine. Lorsque l'entreprise appartient à un groupe, ces plafonds s'apprécient au niveau du groupe.

À ce titre, la somme totale des aides perçues au titre de la crise énergétique ne doit pas dépasser 2,25 M€. Ce plafond est porté à 280 000 € pour les entreprises du secteur de l'agriculture et à 335 000 € pour les entreprises du secteur de la pêche et de l'aquaculture (décret

 

Le contrôle de l'aide

L'entreprise doit conserver pendant 10 ans à compter de la date du versement de l'aide les documents justificatifs, ainsi que l'attestation de l'expert-comptable ou du commissaire aux comptes.

À ce titre, les agents publics de la DGFiP peuvent demander à tout bénéficiaire de l'aide la communication de tout document relatif à son activité permettant de justifier de son éligibilité et du montant de l'aide reçue. Le bénéficiaire dispose d'un délai d'un mois pour produire ces justifications à compter de la date de la demande. Ce contrôle peut s'exercer pendant 5 années à compter de la date du versement de l'aide financière.

En cas d'irrégularités constatées ou d'absence de réponse, l’aide indûment perçue est à restituer.

 

Justificatifs conservés par la DGFiP

Le directeur général des finances publiques conserve les dossiers d'instruction, notamment les pièces justificatives, pendant 10 ans à compter de la date de versement de l'aide (dé

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